La Brigade spéciale de la Police judiciaire (BSPJ) du tribunal de Libreville vient de mettre un terme aux activités illégales de trafic de documents administratifs d'un groupe d'individus.
Il s'agit de deux Congolais – Dinte Raise Cardy et Sosthène Nzengui – et de deux Gabonais, David Nziengui, Arty Obougou, adjudant-chef de la Sécurité pénitentiaire en service au poste de police du tribunal de Libreville. C'est ce dernier qui serait le cerveau de la bande. D'ailleurs, depuis le déclenchement de cette affaire, Obougou est porté disparu.
Les intéressés, usant des cachets des hautes personnalités de la République, notamment ceux du président du tribunal de Libreville, de la présidence de la République et bien d'autres gradés de la police ou de l'armée, établissaient, semble-t-il, des actes de naissance, des cartes nationales d'identité, des cartes de séjour et des attestations de nationalité à des personnes dans le besoin.
C'est du moins ce que l'on apprend d'une source policière. Les documents établis étaient ensuite monnayés, à raison de 750 000 à 800 000 francs le papier, toujours selon notre source. L'imam adjoint de la mosquée d'Akébé, S.M., interpellé puis laissé en liberté provisoire par le juge d'instruction, aurait eu comme rôle de trouver de potentiels clients, percevant, en retour, des commissions de la part des faussaires présumés.
AEE
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