L'AUDIENCE relative à l'affaire d'escroquerie présumée opposant le promoteur de Moov Canada School à un des parents de bacheliers grugés était programmée, jeudi 20 mai, au tribunal de première instance de Libreville
L'AUDIENCE relative à l'affaire d'escroquerie présumée opposant le promoteur de Moov Canada School à un des parents de bacheliers grugés était programmée, jeudi 20 mai, au tribunal de première instance de Libreville. Si la partie demanderesse était bien présente dans la salle, dès 8 heures, celle défenderesse a brillé par une absence notoire.
Les débats contradictoires n'ayant pu se tenir comme prévu, le Ministère public a donc, pour le cas d'espèce, convenu de l'éventualité d'une citation directe à comparaître du responsable de la structure mise à l'index. Une procédure par le truchement de laquelle le mis en cause est censé se présenter rapidement devant le tribunal pour répondre de son infraction.
À défaut de plaider en l'absence de la partie adverse – comme cela a pourtant été le cas pour certains dossiers examinés ce jour-là –, le juge de céans a donc reporté l'audience au jeudi 27 mai. Tout en espérant que sieur Ndong ou compagnie serait présent.
À ce qu'il semble, le promoteur de Moov Canada School se targuerait d'avoir des soutiens au plus haut sommet de l'État. Si tel est le cas, que ces soutiens règlent tout simplement sa dette. Car, dans un contexte de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, il est hors de question que quiconque dicte sa loi, en manquant de respect aux Officiers de police judiciaire (OPJ) et autres magistrats.
Pour rappel, c’est à la suite de la plainte de Marie-France Ango Obiang, la mère d’une bachelière de 2018, que le premier responsable de Moov Canada School avait été convoqué à la Direction générale des recherches (DGR) et à la Préfecture de police, puis déféré devant le parquet de Libreville. Ce dernier aurait perçu près 2 millions 50 mille francs pour entamer les recherches de l’établissement, la préinscription et les démarches liées à l'obtention du visa permettant à la fille de la plaignante d'aller apprendre au Canada.
Styve Claudel ONDO MINKO
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