La friperie connaît de beaux jours à Port-Gentil. À longueur de journée, les populations de la capitale économique y passent de longues heures. Pour les attirer, les vendeurs ont recours à des arguments défiant toutes les règles du marketing.
A Moutouki, les femmes sont les plus nombreuses. De longues heures, elles feront le tour des étals. A la recherche de la qualité. A l'écoute des vendeurs. '' Cent francs, cent francs ! '', clame l'un d'entre eux, brandissant un tee-shirt pour enfant. '' Venez me tromper, moi c’est papa maboule '', crie, plus loin, à gorge déployée, un autre. Et les clients se bousculent. Et les affaires se font.
A quelques mètres de là, l'un d'eux remue sa marchandise: " Liquidation, liquidation totale, je vais à Lambaréné tout de suite. Achetez vos articles de 5 à 100 francs''. Pauline a déjà fait ses emplettes. Mais elle s’aperçoit que l’argent de son marché est entamé. Elle s’en inquiète, le mal est consommé. Un mal nécessaire à ses yeux, les articles de '' Moutouki'', selon elle, sont moins chers, uniques et de qualité.
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