A l’instar de beaucoup d’entreprises de la place, la Société meunière et avicole du Gabon n’échappe pas à la morosité de l’économie nationale. S'y ajoutent les arriérés de l’Etat qui plombent sa trésorerie.
L'Union : Vos employés vous accusent également de vouloir les remplacer par des prestataires extérieurs, en vue de réduire les charges de l’entreprise. Que répondez-vous à ce sujet ?
Bruno Lardit : La manière dont cela est présenté est imprécise. C’est à la fois vrai et faux. Compte tenu du nouveau contexte économique qu'est le nôtre, il nous est nécessaire de réduire, autant que possible, nos coûts de structure et nos charges fixes. En même temps, il faut nous recentrer sur nos corps de métiers qui sont la production, la gestion de la qualité et la commercialisation, en optimisant les activités. Ce sont les services dits périphériques de gardiennage, nettoyage et de manutention qu’il faut pouvoir externaliser. Lorsque nous parlons de « prestataires », cela signifie que nous allons solliciter l’expertise d’autres entreprises gabonaises qui seront rémunérées pour leurs services. Aujourd’hui, nous avons du personnel de gardiennage, ménage et nettoyage en interne, qui n’a certes jamais démérité, mais que nous n’avons malheureusement plus les moyens de soutenir.
Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU
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