Pour le patronat, lutter contre la vie chère ne peut se limiter à pointer du doigt les importateurs et distributeurs et leur imposer une mercuriale sur les produits de première nécessité génératrice de dépenses fiscales supplémentaires pour l’Etat.
Annoncée comme étant effective depuis le 15 août 2017, cette nouvelle grille des prix n’est toujours pas appliquée et encore mois affichée dans les commerces de la capitale. Preuve que le travail fait en amont a été bâclé par les services techniques du ministère de l’Economie, qui ont fait fi des réserves émises par les importateurs, les grossistes et semi-grossistes sur l’applicabilité de cette mesure.
« Cette nouvelle mercuriale doit faire, au préalable, l’objet des échanges concertés entre les administrations et les opérateurs économiques. On est à l’examen des éléments de cette nouvelle grille, car il existe des incohérences dans les hypothèses de l’administration », avait prévenu le Syndicat des importateurs et exportateurs du Gabon (Simpex).
Pour le président de la CPG, il n’existe pas « 36 000 solutions » à la problématique de la vie chère : « Le gouvernement doit aussi, s’il veut gagner de manière durable cette bataille au profit du plus grand nombre, agir pour baisser les facteurs de production, comme il a su le faire au port d’Owendo, mettre en œuvre sans délai le plan d’apurement de la dette intérieure promis aussi bien au patronat qu’aux bailleurs de fonds », a souligné le président de la CPG.
MSM
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