Attrayantes, elles forment, en général, un bel ensemble chorégraphique au moment de leur exécution. Mais est-ce suffisant pour une meilleure visibilité ?
Reflets de la diversité des rites et traditions des peuples, les danses patrimoniales ou traditionnelles sont des éléments prépondérants dans toutes les cultures du Gabon, et pour plusieurs sociétés à caractère initiatique ou non. "Sans prétention d’exhaustivité et sous réserve d’une étude approfondie, le nombre de danses traditionnelles gabonaises de pratique récurrente oscille entre 150 à 200", indique Thierry Ndoumou Loudy, président de la fédération culturelle et artistique Samba. Ce qui représente, pour notre pays et sa cinquantaine d'ethnies, un excellent vivier culturel et patrimonial incontestable à faire valoriser aux yeux du monde.
"Le secteur danse, particulièrement le volet patrimonial, mérite d’être développé et vulgarisé. Cela passe par l’engagement et l’implication de tous les acteurs (gouvernement, organisations de la société civile, partenaires au développement) dans la définition d’une chaîne de valeurs, afin de faire évoluer les processus vers une industrie des arts du spectacle en danses traditionnelles qui soit professionnelle, efficace et durable", partage Thierry Ndoumou Loudy. La danse permet à chaque peuple de communiquer, de s’exprimer et d’exister, en s’appuyant sur des gestuelles et des rythmiques qui lui sont propres.
Frédéric Serge LONG
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