Au lendemain de l'annonce par le gouvernement de l'assouplissement des mesures visant à gérer la crise du coronavirus dans notre pays, les populations disent apprécier, à leur juste valeur, l'ensemble des décisions prises la veille, mais restent toutefois dans l'attente d'un retour total au cours normal de la vie.
Hier, alors que la brise de la saison sèche refroidissait l'atmosphère de Libreville aux premières heures de la matinée, on pouvait se rendre compte, contrairement aux trois mois précédents, que le nombre de passagers, à bord des petits taxis, des véhicules à usage commercial ou non, était passé de deux à trois, en plus du chauffeur. Signe que la communication gouvernementale de la veille, à travers la conférence de presse présidée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, avait atteint toutes les cibles, et que l'allègement des restrictions liées à la gestion du Covid-19 dans notre pays était désormais connu et bien vulgarisé.
Celui-ci prévoyait, dès ce mercredi 1er juillet 2020, le réaménagement des heures du couvre-feu (désormais de 20 heures à 5 heures du matin) sur l’ensemble du territoire national, le retour aux horaires habituels de travail dans le secteur public (7 h 30-15 h 30) et dans le secteur privé, la réouverture des frontières aériennes (celles terrestres et maritimes restant fermées), la réhabilitation du transport international aérien à raison de deux vols par compagnie et par semaine, l'autorisation à nouveau de la circulation interprovinciale, ainsi que la réouverture des hôtels et restaurants uniquement avec terrasses.
Les chauffeurs de taxi ont d'ailleurs été les premiers à saluer ces décisions. "Pendant près de quatre mois, nous avons quasiment fonctionné à perte. Cette place supplémentaire ne résout peut-être pas entièrement le problème, mais c'est mieux que rien", a déclaré Ousmane Ouédraogo, un des conducteurs de taxi de la capitale. "Nous attendons que le retour à la normale se fasse assez rapidement", a confié, pour sa part, Théodore Kemogné.
Frédéric Serge LONG
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