Quel avenir pour le football gabonais, notamment son championnat national ? Une interrogation qui rappelle, si besoin en était, combien les hommes en charge de mettre en musique la vision du chef de l'État, en matière de football, ont échoué. Ils sont d'ailleurs nombreux à admettre ce échec, fut-ce de manière subtile.
Le dernier en date est le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre-Alain Mouguengui, qui, en dépit des derniers résultats positifs de l'équipe nationale qui suscitent l'espoir, a clairement reconnu la nécessité de repenser le football gabonais, de la base à l'élite.
Bien avant le responsable de la Fégafoot, c'est le président de la Ligue nationale de Football (Linaf), Brice Mbika Ndjambou, qui avait dépeint le tableau d'un football à l'agonie, qui nécessitait des réflexions afin de le sortir de la situation d'enlisement dans laquelle il se trouve aujourd'hui. "Il est temps que l'on arrête avec du bricolage", avait-il déclaré. Avant de soutenir qu'une réforme approfondie était plus que jamais utile pour sauver le football gabonais.
Dans cette optique, et depuis lors, l'organisateur des championnats de D1 et D2 n'a cessé d'appeler à la mobilisation des forces vives du football gabonais afin de réfléchir, entre autres, à la possibilité de réajuster la vision des plus hautes autorités en matière de prise en compte du football dans la politique publique de promotion des sports. Un ensemble d'acteurs susceptible, par la même occasion, de mettre en place ''une armature juridique constituée et opérationnelle, en cadrant la mise en place des entités de promotion du football et favorisant une meilleure organisation des compétitions toutes échelles confondues''.
Stéphane MASSASSA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport