La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCCEI) a réuni, le 2 décembre dernier, les responsables des directions générales intervenant dans la filière forêt-environnement. Un pan de l’administration gabonaise récemment secoué par le scandale du kévazingo, qui a d'ailleurs fait perdre des centaines de milliards de francs à notre pays.
Le président de l’institution en charge, notamment, de prévenir la mauvaise gestion des prédateurs des finances de l’État a indiqué que ce conclave avec les directeurs généraux des Forêts, de l’Environnement, de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l’Industrie, des Impôts et même de la Justice, intervient en prélude à la célébration, le 9 décembre, de la Journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. "Le thème choisi (la corruption dans le secteur forêt-environnement, ndlr) ne l’a pas été par hasard, d’autant qu’il s’agit de prévenir les scandales de type Kévazingogate, pour qu’ils ne se reproduisent plus au Gabon", a indiqué Nestor Mbou.
Selon le président de la CNLCCEI, la journée du 9 décembre aura pour objectif de sensibiliser les agents publics. En sus de procéder à un état des lieux, dresser des constats, identifier les risques et proposer des recommandations coercitives. Parmi les problèmes qui devront être soumis à l’analyse lors de cette journée, il y a les malversations autour du bois, qui accroissent le risque de corruption dans les rangs des agents de la direction générale des forêts et d'autres administrations impliquées dans le processus d'empotage, de dépotage et d'exportation.
Styve Claudel ONDO MINKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie