"Impact économique de la guerre en Ukraine et de la pandémie de Covid-19 sur le tissu économique des pays de l'Afrique subsaharienne et les perspectives". Le sujet était au centre des échanges, lors de la conférence de presse organisée conjointement, le 25 mai dernier à l'Institut de l’économie et des finances (IEF), par la Représentation locale du Fonds monétaire international (FMI) et le ministère du Budget et des Comptes publics. Cette rencontre avec la presse s'est déroulée en présence d'une assistance composée de plusieurs membres du gouvernement, de la société civile, des représentants des médias et autres.
Ce fut l'occasion pour le Représentant résident du FMI, Gomez Agou, de présenter un tableau de la situation économique réelle des pays de la communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). " Le monde a connu un choc de plus, après la pandémie de Covid-19. Il s'agit de la guerre en Ukraine. La sous-région de l'Afrique centrale, malheureusement, n’a pas été épargnée.
Cela a causé trois principaux problèmes : l'accroissement des prix du pétrole, la flambée des prix des denrées alimentaires et les conditions de financement de nos États se sont complexifiés ", a-t-il souligné. D'où l'importance pour les États de multiplier des stratégies pour en sortir graduellement. " Le FMI, à travers cette conférence, propose deux axes d'actions, dont celui du court terme qui devra consister à trouver un équilibre entre la croissance économique et la maîtrise de l'inflation.
Le deuxième axe devra consister à veiller à ne pas aggraver la situation d'endettement des États membres de la région d'Afrique centrale ", a préconisé M. Gomez Agou.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon