COMME chaque année, à la veille des examens de fin d’année, le collège et lycée Raponda Walker a organisé, dernièrement, son traditionnel café littéraire autour d’œuvres gabonaises, en présence de leurs auteurs.
Les ouvrages retenus étant "Mourou Kari" d'Ernest Nziengui (Édilivre), "Les hommes de palmiers chroniques tropicales suivies de Moi cafard" d'Élie Élisabethe (Collection Longo), "Avant l’aube" et "Requiem pour une âme hantée" de Mayft Nzaou (Jets d’Encre).
Rodrigue Ndong s’est présenté comme étant moins "un écrivain de l’invention qu’un écrivain de l’inspiration", en fonction des faits de la société. Il a dit aborder les choses ordinaires sous un angle singulier. Pour lui, l’ouverture à l’universalité se fait généralement dans le choix des noms des personnages. En somme, il s’agit d’universaliser les réalités gabonaises, en choisissant, par exemple, des patronymes non gabonais, entendu que les questions abordées sont communes à des univers qui ne sont pas que gabonais. Comme l’inceste, par exemple. Ainsi, a-t-il invité les élèves à "lire les œuvres littéraires avec un esprit de soupçon", en se donnant les outils leur permettant de déceler les non-dits. Il s’est dit offusqué de constater que certains professeurs de français, qui devraient être les premiers ambassadeurs du livre, sont ceux qui freinent sa promotion pour des motifs tels que "ce livre est trop gros".
Sur la livraison d’Ernest Nziengui, qui a longtemps écrit sous le pseudonyme d’Élie Élisabethe, il a noté des invariants : c’est un chroniqueur des événements oubliés ou des mémoires oubliées, car ces récits prennent leurs sources, non seulement dans les faits ...
FAE
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