SITUE dans la banlieue sud de Port-Gentil, l'hôtel "Neng’Abembé" (L'île aux pigeons) est devenu un repaire de voyous de tout acabit. Il n'est pas rare, selon les riverains, d'entendre à des heures indues de la nuit des cris de personnes victimes de braquages, viols et autres agressions physiques. Tant et si bien qu'à la nuit tombée, les habitants préfèrent se calfeutrer chez eux et n'osent même plus pointer leur nez dehors, pour ne sortir qu'en milieu de matinée. Car, il est vrai que la journée, ceux qui commettent des actes répréhensibles se mettent au rouge. Ce qui permet aux paisibles citoyens de vaquer à leurs occupations.
" Ici, les bandits dictent leur loi. C'est à croire que notre quartier est devenu un lieu de non-droit", s'est indignée une riveraine. Selon d'autres, l'hôtel Neng’Abembé serait également devenu un refuge pour malfrats qui, après avoir commis des larcins et autres délits dans la ville, trouveraient leur sommeil dans ce lieu pour partager leur butin et attendre d'autres occasions pour opérer.
Pour les populations, leur salut ne pourrait provenir que d'une opération "coup de poing" et autres patrouilles des forces de l'ordre visibles uniquement, selon eux, à des endroits paisibles de la ville.
Jean-Paulin ALLOGO
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