LES nombreuses tracasseries vécues par les pêcheurs qui violent les zones interdites à la pêche seront bientôt un lointain souvenir, si l’on en croit Carole Boupana, responsable du Centre de surveillance des pêches, venue présenter la balise NEMO dont seront désormais équipées les pirogues, pour permettre leur géolocalisation. Réunis au centre de pêche artisanale de Port-Gentil, les pêcheurs ont suivi attentivement la présentation de cette balise appelée à équiper leurs embarcations. En plus de régler les conflits avec les agents de l’Agence nationale des parcs nationaux du fait des fréquentes violations des aires aquatiques protégées, le nouveau dispositif, qui a fait ses preuves à Libreville depuis 3 ans, présente d’autres avantages.
Il permettra notamment d’assurer une assistance sécuritaire aux pêcheurs à travers un système d’émissions de messages d’alerte en cas de nécessité (incidents, attaques…) et, pour les patrons des pirogues, d’avoir une traçabilité des itinéraires et des points de débarquement des embarcations confiées à leurs pêcheurs. Pour un coût réel de 586 mille 670 FCFA, l’État en a subventionné une partie pour ramener le prix à 290 000 FCFA, somme jugée onéreuse par les futurs utilisateurs. Acquis une fois pour toutes, le paiement peut être échelonné sur deux ou trois mensualités.
FAE
Port-Gentil/Gabon