L'adressage des rues, ruelles et carrefours de la capitale économique avait été lancé il y a une dizaine d'années. L'opération, financée notamment par l'Association internationale des maires francophones (AIMF), obéissait, nous a-t-on expliqué, au souci des plus hautes autorités du pays de moderniser l'espace urbain en baptisant les sites sus-indiqués qui ne l'étaient pas. L'adressage, faut-il le rappeler, permet de localiser une construction ou une parcelle à partir d'un plan de la ville et d'un système de panneaux mentionnant le nom ou le numéro d'une rue, ruelle…
L'initiative, en plus d'être maintenue, méritait une vulgarisation pour une meilleure appropriation par les populations, et compte tenu du développement de la métropole. Ce qui n'est pas forcément le cas. Au point que certains se demandent où en est-on. Par ailleurs, des noms ont été donnés sans qu'on ne sache grand-chose de l'histoire de ces personnages. Par exemple, Boulevard Rogombe Mpolo Pasol, du nom du dernier roi des Orungou, dans le 1er arrondissement, n'est pas intégré, l'ancien nom, Boulevard Ondimba, fait toujours ombrage, en l'absence d'une vulgarisation.
À Port-Gentil, comme chacun le sait, les ventes en ligne connaissent un grand essor avec des livraisons à domicile. Remettre en selle ce projet faciliterait l'activité de ceux qui s'y sont intéressés. Pour ne citer que cet exemple.
René AKONE DZOPE
Port-Gentil/Gabon