Au terme de la 15e session de la commission ministérielle des Établissements privés laïcs (EPL) sous le thème "Une École privée de qualité pour un système de formation performant", qui s'est déroulée du 14 au 15 octobre dernier, 52 dossiers portant régularisation des situations administratives des établissements privés laïcs pour l’année scolaire 2020-2021 ont reçu un avis défavorable de la tutelle.
La commission ministérielle chargée de l'examen des dossiers pour délivrance des textes juridiques, dont habilitation à fonder (HF), autorisation d'ouverture (AO) et reconnaissance d'utilité publique RUP, a rendu ses conclusions le 29 octobre dernier. Soit quelques jours de la rentrée des classes sur l'ensemble du territoire national.
Dans le rapport des travaux en ateliers, on peut lire: "Sur le cas spécifique des dossiers soumis à l’examen, les commissaires ont, après validation de 288 dossiers, proposé la fermeture définitive de 52 établissements scolaires dont la liste sera publiée par décision ministérielle. Les notifications y relatives seront adressées aux concernés, et le rejet de 42 dossiers pour des motifs divers. Lesdits rejets sont susceptibles de recours. Ceux-ci seront inscrits au rôle des CMEPL à venir."
D'après le ministère de l’Éducation nationale, cette décision a été prise sur la base du décret 001 583/PR/MINE DUC du 25 septembre 1985 fixant les conditions d’ouverture et de reconnaissance d’utilité publique des établissements d’enseignement privé. À cet effet, au nombre des établissements ayant reçu un avis défavorable de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), 46 sont implantés dans le Grand Libreville (Libreville, Owendo, Ntoum, Akanda), 4 à Port-Gentil et 2 à Franceville.
Selon ledit rapport, "le travail du panel consistait à l’analyse des dossiers, à l’effet d’accorder les différents décrets sollicités par les promoteurs ou de prononcer les avis de fermeture pour les établissements ne respectant pas les normes édictées".
Hans NDONG MEBALE
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