Ce phénomène d'une rare ampleur est observable au Gabon depuis dimanche dernier. Conséquence visible sur le littoral et l’océan Atlantique, des hauteurs de marée au-delà de 2,50 mètres. La norme habituelle étant comprise entre 1,60 et 1,90 m.
Nous avons été nombreux à remarquer que le niveau des eaux, sur le front de mer à Libreville, et la côte maritime du Gabon, dans son ensemble, avait atteint, depuis dimanche après-midi, des hauteurs peu habituelles. Entre 1,60 et 1,80 mètre, d'ordinaire, en ce qui concerne Libreville, au- tour de 1,90 et 2 mètres pour Cocobeach (l'Estuaire), Port-Gentil (Ogooué-Maritime) et Mayumba (Nyanga), la marée était arrivée, ce 10 mars 2024, à plus de 2,50 mètres. Dépassant même les seuils sur tout le littoral national et l’océan Atlantique du Gabon.
Dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France, les vagues ont atteint 4 à 7 mètres de hauteur pour des coefficients (ampleur) de marée allant jusqu'à 117. Les spécialistes de la météo parlent même des marées les "plus significatives de la décennie" et prévoient qu'au cours de ce mois de mars 2024, elles devraient atteindre des niveaux records.
Face à ce phénomène naturel pour le moins spectaculaire, les réactions n'ont pas tardé. Sur la toile, chacun y est allé de son commentaire. "J'ai dû écourter la promenade, dimanche dernier, sur le front de mer, avec mes enfants. Je me suis tellement posé des questions devant cette violence des vagues", s'exprimait encore un internaute, hier.
"Mon seul réflexe, à cet instant, a été de sécuriser mon véhicule et de quitter les lieux", partage un autre. Cette inquiétude continue d'habiter les Gabonais, qui, pour beaucoup, ont pensé, dimanche après-midi, à la survenue d'un tsunami ou d'une catastrophe climatique.
Frédéric Serge LONG
Libreville/Gabon