Les artistes manifestent, depuis peu, leur mécontentement quant au traitement qui leur est réservé par le gouvernement. Le Syndicat national de la culture et des arts (Synaca) s'est exprimé à ce sujet lors d'une conférence de presse donnée vendredi dernier au Musée national des arts, rites et traditions du Gabon.
Son président, Christian Mermance N'Nang Nsome, a égréné les griefs de son organisme à l'égard des autorités et déposés sur la table du gouvernement depuis plusieurs années. Il a indiqué que des propositions ont été formulées dans le but de mieux encadrer ce secteur marginalisé particulièrement pendant cette période de crise sanitaire.
Le syndicat, par le biais de Christian Mermance N'Nang Nsome, est revenu sur un chapelet de plaidoyers : "La réhabilitation de l'Agence nationale de promotion artistique et culturelle (ANPAC), la légalisation du mariage coutumier, l'accompagnement et le soutien financier de l'État en faveur des artistes durement éprouvés par le Covid-19. " Non sans revenir sur les revendications contenues dans le cahier de charges dont l'un des points est à l'origine de la grogne des artistes à la veille du lancement de "Gabon 9 provinces", à savoir l'adoption du texte portant statut particulier de l'artiste. D'où ce festival sera organisé sans une franche collaboration de ce syndicat.
Au nombre des revendications, outre l'adoption du statut particulier de l'artiste, on note l'application des décrets 569, 571, 572 et 573, la création des corps d'intégration de la Fonction publique des métiers de la culture et des arts, l'application des textes relatifs aux droits d'auteurs, le départ immédiat et sans délai du personnel retraité du ministère qui occupe encore les postes jusqu'à ce jour, la restitution de tous les véhicules immatriculés 185 (détenus illégalement par certaines personnes qui n'ont rien à voir avec ce secteur).
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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