Depuis des mois, la dégradation du Boulevard Triomphal alimente les débats. Quelques mois seulement après sa livraison après quasiment deux ans de travaux, cette voie ne cesse de se détériorer au niveau du siège du Conseil national de la démocratie. Cela sans que l'on enregistre du côté de Socoba-EDTPL, maître d'ouvrage, comme celui du ministère des Travaux publics, la moindre réaction. Or, ce tronçon qui enregistre chaque jour un important trafic, redevient impraticable. En raison des crevasses qui naissent ici et là, la circulation sur ce noeud routier se complique. Au point de provoquer un embouteillage quotidien depuis l'échangeur de l'ex-RTG à la rue Germain-Mba dans le sens cerrefour de la Démocratie-ministère des Affaires étrangères. Même aux heures creuses de la journée. L'on se pose alors la question de savoir à quel jeu joue la Socoba qui semble ne rien vouloir faire pour achever ce chantier.
Ses dirigeants, pour se donner bonne conscience, contestent le coût des travaux estimé à 7 milliards de francs sous l'ancien régime. Du coup les regards se tournent vers les Travaux publics pour en savoir plus sur ce dossier. En effet, plus d'un mois après la visite du tronçon par les nouveaux responsables de ce département ministériel et ceux de l'entreprise adjudicataire, l'on s'attendait à revoir les engins investir le terrain. Mais rien ne bouge. Pendant ce temps, on assiste plutôt à une rapide dégradation de la voie. Pourquoi cette indifférence ? Qu'attendent les deux parties pour s'accorder sur la reprise et la finalisation des travaux ? Faut-il là aussi que le général-président Oligui Nguema s’en mêle ?
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon