Grâce à un investissement supplémentaire de 9 milliards de francs du groupe marocain, le Gabon vient de porter sa production de ciment à 1 200 000 tonnes annuelles, soit le double de la demande nationale.
La volonté des dirigeants des Ciments d’Afrique (Cimaf) de concrétiser leur ancrage dans le Gabon industriel prôné par le président Ali Bongo Ondimba vient de se matérialiser. Cela par la mise en service effective de la seconde ligne de production de 350 000 tonnes annuelles qui vient en appui au premier module de 500 000 tonnes, dans la commune d’Owendo. Et ce, grâce à un investissement supplémentaire de 9 milliards de francs consenti par la société.
À la fin du mois de juillet 2020, dès que la SEEG a installé la ligne d’alimentation qui exige 2,5 MW, les essais, contrôles et réglages techniques se sont faits pour s’assurer du bon fonctionnement des mécanismes. La nouvelle ligne est passée en phase de production nominale depuis la fin du mois dernier, indique-t-on. Cimaf Gabon se positionne donc comme leader gabonais du ciment sur un marché dont la demande se limite pour l’instant à 600 000 tonnes l'an. Quatre ans après la mise en service de son premier module par le chef de l’État, Cimaf vient de tenir une promesse faite à l’État gabonais d’investir sérieusement dans ce secteur.
Si on tient compte des concurrents de Cimaf, le Gabon vient de porter sa production de ciment à 1 200 000 tonnes annuelles, soit le double de la demande nationale. Ce qui représente une belle opportunité d’affaires, d’autant plus avec l’engouement constaté dans le secteur quant à la relance des activités.
Maxime Serge MIHINDOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie
maixant.moussavou
