LA dix-septième session ordinaire du conseil d'administration de l'Institut africain d'informatique (IAI) s'est tenue hier matin dans un hôtel de la place.
L'ordre du jour portait sur les points suivants : le rapport d'activités de la direction générale, l'engagement des États membres en faveur de l'accord de Fort-Lamy de 1971 portant création de l'IAI, la définition d'une nouvelle tutelle à l'établissement. Mais il a été surtout question, pour les administrateurs, de se pencher sur la gouvernance de l'IAI, avant de désigner un nouveau président du conseil d'administration, programmer le prochain conseil et adopter les résolutions et recommandations.
Guy-Maixent Mamiaka, ministre de l’Économie numérique a ouvert les travaux. Il a, d'entrée, indiqué que ceux-ci visaient, entre autres, « l'adoption en urgence des mesures nécessaires à la reprise de l'activité pédagogique avec, en perspective, la mise à jour des programmes de formation, conformément à l'évolution technologique et scientifique (...).»
Le ministre de l’Économie numérique a également souligné l'importance que revêt cette concertation quant au sort à réserver à l'IAI : « les pays membres devront se prononcer sur la fermeture ou la poursuite des activités de l'Institut », a-t-il dit. Ainsi, a-t-il soutenu que la crise dans laquelle est empêtré l'IAI depuis plusieurs années résulte des dysfonctionnements structurels et conjoncturels que connaît l'établissement.
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