La construction et la réhabilitation d’une vingtaine d’établissements de formation et d’enseignement professionnels, grâce au soutien financier de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale à hauteur de 59 milliards de francs, permettront, notamment, à notre pays de réorienter l’apprentissage vers les métiers pourvoyeurs d’emplois et répondre ainsi au problème du chômage chez les jeunes.
Afin d’atteindre l’objectif ambitieux qu’il s’est fixé, à savoir celui de fournir les ressources humaines de qualité au pays, tout en créant 10 000 emplois chaque année, l’État gabonais n’a pas trouvé meilleure solution que de concentrer ses efforts sur la formation et l’enseignement professionnels.
Aussi le Conseil des ministres du 20 novembre courant a-t-il adopté le projet de création de quatre centres de formation et d’enseignement professionnels. Lesquels établissements devront normalement ouvrir leurs portes cette année académique (2020-2021). Il s’agit très précisément du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du transport et de la logistique Mohammed-VI ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels multisectoriel de Nkok ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers des technologies de l’information et de la communication ; et du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics.
Ces futurs établissements seront, d’après les autorités gabonaises, des services déconcentrés placés sous la coordination et le contrôle de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels. Ils seront chargés d’assurer la formation initiale et continue dans différents métiers, de sorte à répondre efficacement à la demande du marché de l’emploi. Autrement dit, les quatre nouveaux centres vont devoir réorienter la formation vers les métiers pourvoyeurs d’emplois et répondre au problème du chômage chez les jeunes. En sus de promouvoir une offre de formation adaptée aux besoins des opérateurs économiques et en phase avec le marché de l’emploi. De sorte à valoriser, au final, les diplômes de la formation et de l’enseignement professionnels du cycle secondaire jusqu’au cycle supérieur.
Toutefois, l'ouverture de ces établissements d'enseignement professionnel étant prévue pour l'année académique 2020-2021, il semble assez risqué de soutenir que les étudiants pourront y être formés durant cette année qui a déjà débuté. La réalisation desdits centres exigeant des travaux colossaux et le temps nécessaire pour la construction des bâtiments répondant aux normes de construction.
Styve Claudel ONDO MINKO
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