Au terme des trois premiers mois de 2017, la production nationale de pétrole a enregistré une baisse de 7%.
Se situant à 2,67 millions de tonnes (19,5 millions de barils), selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), dans sa dernière note de conjoncture trimestrielle.
Ce repli est imputable aux contre-performances réalisées par la plupart des opérateurs, en raison des difficultés techniques, de la grève du personnel, des exigences de l’Opep (baisse de 9 000 barils/jour) et des arrêts planifiés pour des raisons de travaux de maintenance plus longs que prévus. Conséquence, les exportations se sont contractées de 16,2%, à 2,3 millions de tonnes.
La principale destination du brut gabonais reste l’Asie avec 1,8 million de tonnes, soit 78,5%. L’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe ont absorbé le reste. Cependant, dans un contexte de reprise des cours, le prix moyen du Brent s’est situé à 53,78 dollars le baril, en amélioration de 58,7% par rapport à la même période en 2016.
Parallèlement, le prix moyen des bruts gabonais a augmenté de 70,9% à 51,26 dollars le baril. De même, le taux de change moyen du franc CFA par rapport au dollar s’est apprécié de 3,5% à fin mars 2017 pour s’établir à 616,14 francs CFA pour 1 dollar américain.
Maxime Serge MIHINDOU
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