RIEN ne semble pouvoir inverser la dépendance alimentaire du Gabon vis-à-vis de l’extérieur malgré toute la bonne volonté affichée par le gouvernement avec la mise en place des programmes ambitieux comme " Graine ". Lequel, au final, s’est soldé par un échec cuisant avec des milliards de francs engloutis. Selon les données de la Direction générale des Douanes et des Droits indirects (DGDI), le Gabon a importé pour près de 100 milliards de francs (97,2 milliards de francs) de produits alimentaires au cours du 1er trimestre 2022.
Un chiffre en hausse de 22 % par rapport au 1er trimestre 2021 (79,8 milliards de francs). Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en dépit de ce potentiel, les activités agricoles et sylvopastorales ne contribuent au PIB qu’à hauteur de 5 % et la production couvre moins de 20 % des besoins alimentaires du pays. Le Gabon importe ainsi plus de 450 milliards de francs CFA (près de 5 % du PIB) de denrées alimentaires par an (protéines animales, fruits et légumes…).
Le secteur de la pêche ne contribue au PIB qu’à hauteur de 1,5 % et enregistre un déficit commercial de 30 milliards de francs CFA (0,3 % du PIB). Le secteur de l’élevage est sous-développé et les besoins du pays en produits carnés sont couverts par les importations à hauteur de 96 %.
MSM
Libreville/Gabon