La relance économique constitue le deuxième axe majeur de l'action du gouvernement conduit par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
En effet, arrivée dans un contexte mondial impacté par la pandémie de Covid-19, le numéro un de l'administration gabonaise entend tout mettre en œuvre pour consolider les chiffres de la croissance économique qui se situaient à 3,9% en 2019 et tablaient initialement sur 3,8% en 2020 au Gabon.
Aussi, face à la crise sanitaire dont l’impact sur l’économie réelle serait de -0,8%, le challenge de la cheffe du gouvernement consiste-t-il à ramener la croissance entre 2 et 3% d'ici à 2021. D'autant que, comme Mme Ossouka Raponda l'avait elle-même déclaré à la faveur de son discours de politique générale, l'enjeu est de faire repartir les activités économiques, malgré la forte contrainte budgétaire.
Il n'est un secret pour personne que l'activité économique est mise à rude épreuve, partout à travers le monde, à cause du Covid-19. Au Gabon, au 30 septembre 2020, la Direction générale du travail, de la main-d’œuvre et de l'emploi (DGTMOE) a relevé un total cumulé de pertes d'emplois de 1 425. Pis, 11 875 cas de mise en chômage technique ont été enregistrés au niveau des directions provinciales et les inspections du Travail.
Au regard de cette situation qui contribue à la précarisation des emplois dans notre pays – le nombre de demandeurs d’emploi auprès de l'ONE s'établissait à 20 000 pour l'année 2019 –, la Première ministre s'est engagée à accélérer l’exécution des projets grâce à des partenariats publics-privés. En sus de rendre lisible l’action de l’État en matière d’investissement public, poursuivre l’exécution des projets d’investissement en cours et restaurer la confiance des investisseurs en améliorant l’environnement des affaires.
Styve Claudel ONDO MINKO
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