UN mois et demi après les instructions du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, concernant le rachat des actifs d’Assala, le Gabon confirme avoir reçu plusieurs offres de grandes entreprises et rassure l’opinion de sa capacité à lever les fonds dans le cadre de cette opération. En effet, alors qu'ont couru des rumeurs relatives à une prétendue incapacité de l'État à lever les fonds nécessaires à l'exercice de la préemption pour le rachat d’Assala, tel qu'annoncé par le chef de l'État dans son discours à la Nation, le directeur général des hydrocarbures, Ernest Ndong Nguema, a balayé d’un revers de la main ces informations.
" Je voudrais rappeler que le processus de préemption tel que défini dans la loi, c'est-à-dire le Code des hydrocarbures, prévoit qu'en cas de transfert ou de cession de droits, l'État dispose de 60 jours pour faire préemption. Dans le cas où l'État n'exerce pas son droit de préemption, l'opérateur national (GOC) dispose à son tour de 45 jours pour faire préemption. La GOC a exercé ce droit de préemption le 25 novembre 2023, donc avant l'expiration du délai qui était au 3 décembre 2023. C'était là la seule échéance qu’il fallait respecter ", a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : " Les vendeurs et la GOC sont maintenant engagés dans une négociation devant aboutir à la signature d'un nouvel acte de cession, lequel définit les échéances pour le règlement et le transfert effectif de l'actif. Concernant la capacité de l'État à lever les fonds pour concrétiser cette acquisition, je voudrais là encore rassurer l'opinion publique. Plusieurs opportunités et mécanismes de financement s'offrent à nous. Notre attention se porte donc sur l'assurance que nous sélectionnons la meilleure option du point de vue des intérêts de l'État ".
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon
hans.mebale
