Les 10,3 milliards de francs décaissés par le gouvernement au profit des Gabonais pris dans l’étau du confinement total et partiel ont-ils été utilisés à bon escient ? Y a-t-il eu des faits de concussion ou de corruption ?
Par souci de transparence, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Pascal Houangni Ambouroue, a annoncé qu’un audit financier sera mené sur l’utilisation de ces fonds. "En ma qualité de responsable sectoriel, je solliciterai mon collègue, le ministre de l’Économie et des Finances, pour réaliser un audit financier de la mise en œuvre des phases 1 et 2 de la mesure de gratuité, et ceci conformément aux instructions du président de la République, chef de l’État, qui prône une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption", a prévenu le ministre.
Pour rappel, la première phase de l’opération de gratuité de l’eau potable et de l’électricité a bénéficié à 248 200 clients particuliers en électricité et 152 734 particuliers en eau. Sur le plan financier, la facture s’est élevée à plus de 7,3 milliards de francs (7 338 280 000) de francs, répartis ainsi qu’il suit : 2 291 000 000 de francs pour la gratuité d’eau, et 5 047 280 000 de francs pour celle d’électricité.
Pour la seconde phase, 44 197 abonnés en eau et 115 951 clients en électricité intégrant aussi bien ceux disposant d’un compteur classique que d’un compteur Edan. Ce qui correspond à un coût total de 2 981 975 000 francs CFA.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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