Timide il y a une vingtaine d'années, la fabrication et la transformation des produits alimentaires artisanaux se multiplient ces cinq dernières années.
On assiste, à l'initiative de l'administration publique, surtout des organismes internationaux comme l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), à un bouillonnement de la production des biens alimentaires. La multiplication des salons et la constitution croissante des sociétés-coopératives sont les signes de la gestation d'un artisanat de production tenu essentiellement par les femmes.
Aujourd'hui, le ministère des Petites et moyennes entreprises dénombre près de 250 coopératives et associations productives tournées vers la transformation et la vente des aliments (artisanat de production). Quant à la FAO, elle dispose d'un fichier de près de 50 associations et coopératives qui tendent, au regard des formations reçues, vers une professionnalisation de leur activité. D'ailleurs, des magasins à l'exemple de Mbolo, San Gel ont ouvert leurs rayons à ces produits locaux.
Si la maîtrise des processus de transformation est constatée, le principal frein de l'expansion de cette activité reste la disponibilité des emballages.
Innocent M'BADOUMA
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