Réunis du 23 au 24 mars 2024 dans le cadre d'une retraite stratégique en vue de penser, réfléchir et coordonner leur contribution collective au Dialogue national inclusif d'avril prochain, les Associations et Organisations non gouvernementales, membres du Haut conseil des acteurs non étatiques (HCANEG) ont réfléchi sur le contenu et la trajectoire de la transition gabonaise.
Selon ce regroupement, celle-ci doit "inéluctablement conduire au rétablissement des institutions et au retour de la démocratie dans notre pays". En clair, les travaux, dont les principales conclusions ont été déclinées par le rapporteur général de ces assises ont fait l’objet d’une discussion et d’une adoption par les associations membres.
"Au cours de ces travaux, nous nous sommes accordés sur la durée de la transition. Celle-ci est le marqueur du départ au retour à l’ordre constitutionnel et à la démocratie. C’est pourquoi nous avons convenu que la transition devrait être de 19 mois à compter du 1er mai 2024", a rapporté le président du HCANEG, Wenceslas Mamboundou.
Et ce dernier de poursuivre : "Le choix du régime est déterminant pour inscrire notre processus démocratique dans la durée et la modernité politique, en créant une rupture nécessaire avec l’ordre ancien, les pratiques et les comportements des quatorze dernières années qui ont rythmé la vie politique gabonaise. C’est donc au regard de ce passé pré- sent et non lointain que nous avons opté pour un régime de type présidentiel comme gage de l’équilibre des pouvoirs et de stabilité de nos institutions".
SNN
Libreville/Gabon