IL y a deux semaines environ, un collectif des habitants de Malibé-1-Calasanz était monté au créneau pour dénoncer les agissements d'une dame qui avait érigé un mur sur une voie de servitude, empêchant ainsi plusieurs familles établies dans cette zone d'accéder à leur domicile (L'Union du 6 décembre 2022).
Une bonne nouvelle est finalement tombée en faveur du collectif, vendredi dernier. La mairie d'Akanda, après avoir reçu ce collectif, est en effet aussitôt descendue sur le terrain, pour s’imprégner de la situation. Il n'en a pas fallu plus pour que les agents municipaux ordonnent la démolition de ce mur, qui pénalise de nombreux riverains établis dans le périmètre immédiat. Le soulagement des plaignants était perceptible.
Aussi, par la voix de leur porte-parole, ont-ils vivement salué l'initiative des autorités municipales. Lesquelles ont tout simplement appliqué le droit. Pour rappel, si des négociations ont été entamées entre le collectif et la "dame de fer", par le truchement du chef de quartier, celles-ci n'ont rien donné au départ. Vu que cette dernière campait sur sa position. Au motif que la voie en question a été créée sur une partie de sa parcelle.
Le collectif a interpellé les autorités municipales d'Akanda et celles de l'urbanisme à plusieurs reprises pour régler ce litige. Mais en vain. La situation indisposait notamment les élèves du complexe scolaire de Calasanz, contraints de faire un long détour sur des pistes boueuses, qui les mettaient considérablement en retard.
Abel EYEGHE EKORE
Libreville/Gabon
hans.mebale
