Rixe à Ozangue : une femme arrache la lèvre supérieure de sa rivale

LE quartier Ozangue, dans le 5e arrondissement de Libreville, a été dernièrement le théâtre d'une rixe entre Elsa F. N-K, sa cousine Judith M. E.M.B. et Suzy N-N, toutes de nationalité gabonaise. La dernière citée a arraché la lèvre supérieure de la première, en se servant de ses dents.

Déférées devant le parquet pour coups et blessures volontaires (CBV), elles ont été laissées en liberté provisoire, en attendant leur comparution devant le tribunal. Selon les faits, Suzy N-N, 27 ans, domiciliée à Owendo, entretenait une relation avec son fiancé depuis 9 ans durant lesquels ils ont eu un enfant. À la suite de quelques problèmes, le père du gamin de 8 ans s'est mis en couple avec Elsa F. N-K, 31 ans, qui n'est autre que sa collègue. Sauf que cette relation fait long feu et l'homme se remet avec la mère de son fils. Cette situation engendre une jalousie maladive chez la femme éconduite, qui entre en conflit ouvert avec sa "rivale". Judith M. E.M.B., la cousine de Elsa F. N-K, prend fait et cause pour cette dernière.

Il est 22 heures le jour des faits au quartier Ozangue, quand une discussion violente éclate entre Judith M. E.M.B. et la rivale de sa cousine. Et cela, en présence du fiancé à l'origine de toute cette tension. Dans la foulée, Suzy N-N subit les assauts des deux cousines, au point que pour se tirer de là, elle fait usage de ses dents. Elle mord sa rivale et lui arrache la lèvre supérieure. Elsa F. N-K qui perd abondamment de sang, est immédiatement transportée au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), où elle est admise en soins intensifs.

De source médicale, la blessée a eu 30 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Suzy N-N a, quant à elle, été admise en soins au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Le médecin lui a délivré un certificat médical attestant d'une indisponibilité totale de travail de 10 jours. Les deux rivales ont porté plainte, l'une contre l'autre. Elsa F. N-K contre Suzy N-N, et cette dernière contre Elsa F. N-K et Judith M. E.M.B. D'où le déferrement des différentes parties devant le magistrat instructeur, qui les a laissées en liberté provisoire.

S. M.

Libreville/Gabon