"Après les neuf (9) cas testés positifs au Covid-19 le 30 mars 2020, nous enregistrons ce mardi 31 mars deux (2) nouveaux cas. Ce qui donne un total de dix-huit (18) personnes testées positives au Covid-19 dont un (1) décès", a annoncé Guy-Patrick Obiang, mardi au cours de sa conférence de presse quotidienne.
Il s'agit, d'après lui, "d’une compatriote de 27 ans, médecin, qui a eu des contacts étroits avec deux sujets en provenance de Chine et du Cameroun" et "d'un sujet masculin de 54 ans qui travaille dans un organe de presse internationale et qui a été en contact avec un consultant qui revenait de Londres. Une des personnes dont le test s’est révélé positif hier (lundi 30 mars ndlr) travaille également dans cet organe de presse".
Désormais, dans la liste des cas positifs au Covid-19, il y a un journaliste dont le nom de l'organe n'a pas été révélé. Etonnant de savoir que le nom de cet organe de presse n'ait pas été indiqué quand on sait désormais que le cas zéro était en service à la GOC ; le deuxième cas est une dame affectée au ministère des Affaires étrangères et le troisième était également une dame mais cette fois en service à la Police de l'air et des frontières (Paf).
Il n'empêche que l'infection de ce journaliste devrait interpeller l'équipe de communication qui accompagne le porte-parole du Comité de pilotage et qui, contre toute attente, ne veille pas à l'application stricte des mesures barrières recommandées par ledit comité. Et s'il se trouve que le journaliste infecté avait été à l'une des conférences de presse quotidiennes du Dr Guy-Patrick Obiang ? Comment expliquer qu'il n'y ait pas de dispositf sécuritaire requis dans ce même département ministériel censé servir d'exemple ?
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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