Le Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) a tenu son assemblée générale extraordinaire le 17 juin dernier, en réponse à une demande des deux tiers de ses membres de droit.
Et ce, conformément à l'article 15 de ses statuts. La rencontre a rassemblé six présidents provinciaux, deux secrétaires généraux représentant leurs présidents empêchés, 32 associations et 4 réseaux panafricains de jeunes.
Plusieurs autorités et observateurs institutionnels étaient également présents lors de cette session. Cette AG extraordinaire a abordé deux points principaux : le constat de la situation critique du bureau exécutif national sortant et la dissolution de ce dernier, suivie de l'élection d'un nouveau bureau de transition.
Les membres ont unanimement dénoncé les divisions internes, les démissions en série, les suspensions arbitraires imposées par le président sortant et la gestion opaque des finances, notamment du budget de 50 millions de francs destiné à l'opérationnalisation de la structure.
Sous la direction de Freddy Fernandez Ona Nguema, ancien président du CNJG, l'assemblée a procédé à la dissolution de l'ancien bureau par un vote à main levée.
Seuls deux candidats se sont présentés pour la présidence du bureau de transition : Grevice Ovono de l'ONG Citoyens et Actions, qui s'est retiré par la suite, et Gildas Mebale M'Allogho'eva, secrétaire général sortant, qui a finalement été élu président par acclamations.
Le nouveau bureau s'est donné pour mission de rétablir la cohésion sociale parmi les jeunes gabonais, restructurer le Conseil à travers le renforcement des textes juridiques et des outils de gouvernance et promouvoir la construction des sièges provinciaux et nationaux du CNJG. Enfin, il s'est engagé à intensifier les plaidoyers pour l'organisation des élections générales du CNJG.
Flavie D.F.
Libreville/Gabon