Seule petite satisfaction, la ruée vers le centre de vaccination.
LA lutte contre le Covid-19 prend une courbe descendante dans la capitale économique. Les mesures barrières telles que la distanciation sociale, le port du masque… édictées par les autorités gouvernementales sont subrepticement rangées aux oubliettes. La sensibilisation ne semble plus d'actualité.
Dans les transports en commun, les taximen jouent au chat et à la souris avec les forces de sécurité. La quasi-totalité, loin des postes de contrôle, porte leurs masques sous le menton. Ils le relèvent à l'approche du "danger". D'autres, sur certains parcours, s'offrent le luxe de transporter quatre passagers au lieu de trois.
Dans les marchés, le comportement des usagers laisse entrevoir, à tort, que la pandémie est désormais derrière nous. Il n'est pas rare ici de voir des groupes de personnes échangeant sans masques quand elles ne le portent pas négligemment. De nombreuses églises, notamment celles dites éveillées, accordent très peu d'attention aux mesures barrières. Aidées en cela par la regrettable absence sur le terrain de ceux qui sont censés les discipliner.
La petite satisfaction vient de l'engouement observé au centre unique de vaccination du Centre hospitalier régional (CHR) de Ntchengue où, dit-on, les réservations auraient déjà atteint le mois d'août. D'où le souhait de certains riverains de voir l'ouverture d'au moins un autre point de vaccination dans la ville de sable.
René AKONE DZOPE
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