Quarante-cinq enfants apatrides ont vu dernièrement leurs situations juridiques et administratives régularisées avec l'obtention des documents d'état-civil (jugements supplétifs) par l'organisation non gouvernementale Acade. C'était au cours d'une cérémonie, en présence, entre autres, des représentants des ministères de la Justice.
A cette occasion, le président de l'Ong Acade, Henri Ekogha-Ndong, a rendu un vibrant hommage au président de la République, Ali Bongo Ondimba, et au Premier ministre Julien Nkoghe-Bekalé, ainsi qu'au ministre d'Etat chargé des Droits humains, Edgard-Anicet Mboumbou-Miyakou, "qui ont traduit leur volonté parfaite de venir en aide aux personnes vulnérables, notamment des enfants apatrides, par le biais de multiples partenariats".
Il devait alors lancer un appel à ces autorités et autres partenaires potentiels en vue de l'accroissement de leur soutien pour poursuivre ce chantier car, a-t-il dit, "de nombreux autres enfants vivent dans notre pays sans la moindre pièce d'état-civil".
Faisant l'historique de sa structure créée le 27 octobre 2001, avec pour chevaux de bataille de tirer les enfants de l'apatride, de combattre les violences faites aux enfants et aux femmes et la consolidation de la cellule familiale, il s'est réjoui de l'expertise acquise aujourd'hui, à travers ces 7442 jugements supplétifs obtenus en faveur des enfants apatrides, et la publication de trois actes de portée internationale.
E. NDONG-ASSEKO
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