Après la décision prise par le gouvernement, mercredi soir, de suspendre les cours sur l'ensemble du territoire national " jusqu'à nouvel ordre", la Fédération nationale des associations des parents d'élèves et d'étudiants (Fenapeg) a aussitôt réagi. A travers une déclaration lue par ses principaux responsables hier à Oloumi dans le 5e arrondissement de Libreville.
Après avoir déploré les tournures prises par ces marches pacifiques des élèves à travers le territoire national avec, parfois, des confrontations avec les forces de l'ordre, le président de la Fenapeg, René Mezui-Menie, a condamné toute forme de violence envers les enfants et en a appelé à la retenue de part et d'autre.
La Fenapeg s'est réjouie, cependant, de la décision gouvernementale prise par le ministre d’État chargé de l’Éducation, Michel Menga, de suspendre momentanément les cours. Et ce, afin de prévenir les violences et débordements pouvant découler de ces mouvements d'humeur sur l'ensemble du pays, et consécutifs à l’annonce des dispositions du nouveau projet de loi fixant les nouvelles conditions d'attribution des bourses aux élèves.
« La Fenapeg exhorte ainsi le gouvernement de la République et tous les acteurs du secteur éducation à mettre à profit cette vacance pour réexaminer sereinement l'ensemble des réformes querellées, aux fins de sauver l'école gabonaise en péril », a proposé René Mezui-Menie.
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