DES la détection du premier cas testé positif au Covid-19, le 12 mars 2020, les autorités gabonaises avaient décidé de la suspension des cours dans le secteur de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur pour une période indéterminée
DES la détection du premier cas testé positif au Covid-19, le 12 mars 2020, les autorités gabonaises avaient décidé de la suspension des cours dans le secteur de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur pour une période indéterminée.
Un an après, les choix opérés ont considérablement bouleversé le cours des choses. Entre annulation des examens de fin d'année pour les classes de 6ème et 3ème et mise en place du télé-enseignement, apprenants et enseignants ont dû s'adapter à un mode d'apprentissage post-Covid. Si dans un premier temps d'aucuns s'attendaient à une crise passagère, en raison des phases de déconfinement et de reconfinement, la communauté éducative, n'a eu de cesse de procéder à des ajustements.
En effet, face à cet ennemi invisible, le ministre de l'Education, Patrick Mouguiama-Daouda, avait signé en mai dernier, un accord de fond avec l'Unesco, pour un système d'enseignement à distance plus résilient. Seulement voilà : depuis les états généraux de l'Education en 2010, le gouvernement gabonais n'avait pas anticipé l'usage du numérique dans l'ensemble des lycées et collèges.
Considéré par plusieurs observateurs comme le secteur le plus touché par la pandémie de coronavirus, sachant qu'il implique presque toute la population, de par la formation et l'insertion professionnelle des jeunes, le domaine de l'Education a cessé de fonctionner durant plus d'une année.
Bien que la décision de cesser d’aller à l’école, prise par la plupart des gouvernements, visait à circonscrire la pandémie – et ce en invitant les apprenants à se cloîtrer chez eux – de nouveaux procédés ont été mis à jour. Il faut le reconnaître, le Covid-19 a sans aucun doute mis à nu l'ensemble des difficultés dans lesquelles se débat l'Education gabonaise.
Hans NDONG MEBALE
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