Le Comité d’audit de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) a tenu le 13 mai passé à Libreville sa réunion statutaire.
Les travaux, qui se sont déroulés au centre des métiers Jean-Violas, ont mobilisé les experts venus d’Angola, du Bénin, de Côte d’Ivoire, d’Égypte, du Gabon, du Kenya, du Sénégal et de Tunisie.
Objectif : réfléchir sur l’évaluation, l’analyse et l’amélioration des procédures internes de cette organisation internationale, en vue de faire face au déficit énergétique accru sur notre continent.
Une rencontre qui se voulait critique, d'autant plus que selon le rapport 2022 de la Banque africaine de développement (BAD), près de trente pays en Afrique souffrent d’un déficit chronique en énergie électrique.
Et même si certains pays, pris isolément, se distinguent par des taux de dessertes élevés, les délestages et coupures intempestives d’électricité ont des conséquences graves sur la compétitivité des économies et le bien-être social.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre gabonais de l’Énergie empêché, a souligné que notre pays, à travers la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), bras séculier de l’État en matière de service public d’électricité, est confronté à cette dure réalité.
"L’offre d’électricité est structurellement déficitaire et la qualité du service rendu aux usagers est en constante dégradation, suscitant des légitimes récriminations des populations", a déclaré Paterne Djambou.
Tout en relevant que cette situation tient au retard accusé dans la réalisation des investissements structurants et des défaillances internes à la SEEG révélées par les différents audits techniques et organisationnels, comptables et financiers.
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JM
Libreville/Gabon