La confusion née de la récente signature entre le gouvernement et le patronat d’un accord de règlement de dette de 100 milliards de francs a nécessité une mise au point du président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) sur l’objet réel de ce protocole d’accord et ses principaux contours.
l‘Union. M. le président, compte tenu de la situation économique particulièrement difficile que traverse le pays, de quelles garanties disposez-vous de la part de l’État quant au respect de cet échéancier de remboursement de 100 milliards de francs sur 3 à 5 ans ?
Jean-Bernard BOUMAH : Le protocole d’accord que nous venons de signer avec le ministre de l’Économie porte essentiellement sur la validation de la dette intérieure qui était encore non évaluée et non enregistrée par les services de l’État. En réalité, il s’agit de la mise en œuvre de l’engagement n°1 du pacte signé conjointement avec l’ancien gouvernement, conduit par le Premier ministre, le Pr Daniel Ona Ondo, et qui portait sur la " poursuite du paiement régulier de la dette vis-à-vis des entreprises", notamment dans le volet des dettes non enregistrées dans les comptes de l’État.
Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU
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