LE climat n'est pas du tout serein chez les investisseurs du secteur tourisme, particulièrement chez les restaurateurs
LE climat n'est pas du tout serein chez les investisseurs du secteur tourisme, particulièrement chez les restaurateurs. En effet, depuis l'annonce, samedi dernier relative à la fermeture de leurs espaces dès 19 heures en raison des dernières mesures gouvernementales face au rebond de l'épidémie de Covid-19, les restaurants de Libreville voient leur espoir de capitalisation de bénéfices s'effondrer davantage.
Rencontrés sur leur lieu de travail dans la journée d'hier, plusieurs ont refusé de recevoir nos reporters partis recueillir leur opinion sur cette nouvelle mesure. Ceux qui ont accepté d'échanger quelques mots ont dit préférer attendre la réaction du Club tourisme de Libreville.
Pour eux, tout le monde sait le désarroi qu'ils ressentent. À midi, ils ont du mal à faire salle comble. C'est le soir, en général, où leur clientèle qui fréquente encore les restaurants en ce contexte de Covid-19, arrive timidement. C'est dire que la fermeture d'un restaurant à cette heure-là bloque complètement son fonctionnement. Aussi la journée de travail s'arrête-t-elle désormais à 16 h 30. Entre l'heure de sortie du travail et l'heure de fermeture des restaurants, la marge de manœuvre est très réduite, pour ceux qui veulent aller changer d'air.
Le ralentissement du fonctionnement des restaurants pourrait générer, à terme, des conséquences importantes sur la chaîne alimentaire. Ces établissements sont de gros clients pour les importateurs.
GM.NTOUTOUME-NDONG
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