Le plan de relance économique (PRE) comporte également un important volet social avec des objectifs globaux de réduction de la pauvreté et d’accès des populations aux services de base. Qu’est-ce qui a été fait en direction des couches les plus défavorisées de la population plus connues sous le vocable de Gabonais économiquement faibles (GEF) ?
Pour l’exécutif, il ne fait aucun doute que des avancées notables ont également été enregistrées, concernant la politique sociale et la réduction de la pauvreté. En effet, en dépit des contraintes budgétaires, un accent particulier a été mis, soutient-il, sur les dépenses sociales. Notamment les volets relatifs au renforcement des capacités du système éducatif, à la gratuité des frais d’accouchement, au renforcement des moyens de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garanrie sociale (Cnamgs), à l’installation de lampadaires solaires photovoltaïques dans les zones rurales et dans certaines villes ainsi qu’à la création d’un Fonds d’initiatives départementales (Fid).
"Malgré le contexte macroéconomique et budgétaire, les dépenses sociales ont bénéficié d’une attention particulière. En 2018, elles ont été réglées à hauteur de 651,1 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 99% par rapport à la Loi de finances rectificative de 2018. Ces règlements concernent aussi bien les politiques publiques du secteur social que les subventions et les autres dépenses à caractère social relevant d’autres secteurs", indique le ministère de l’Economie.
MSM
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