Le procès opposant le ministère public et les 9 principaux acteurs du coup d'état manqué du 7 janvier 2019, dont le lieutenant Kelly Ondo Obiang, n'a toujours pas livré son épilogue. De nouveau présentés à la barre ce lundi 21 juin 2021 face aux membres de la cour spéciale militaire, le procès a été suspendu après le retrait des avocats de la défense.
Durant l'audience, les avocats de la défense conduits par Me Jean Paul Moubembe, Me Anges Kevin Nzigou et Me François Meye, après avoir présenté à la cour les éléments démontrant l'irrégularité de la procédure, ont été autorisés à faire l'exposé de l'exception d'inconstitutionnalité de l'article 451 du code de procédure pénale, qui selon eux, viole les droits de la défense.
Selon ces derniers, ledit procès en cours, dans sa composition, ne peut se poursuivre devant la cour spéciale militaire, car jugée incompétente.
Poursuivant les débats, le ministère public a souligné "l'irrecevabilité de l'exception soulevée par la défense, car, selon l'article 90 du code de procédure pénale, l'exception d'inconstitutionnalité doit être soulevée dès l'ouverture du procès".
Appelé à la barre pour "association de malfaiteurs, séquestration arbitraire et atteinte à la sûreté intérieure",
Kelly Ondo Obiang, Estimé Bidima Manongo, Dimitri Nze Minko, Ben Mvoumbi Wora, Paul Sabibi Ibinga, Gilles Yoka, Guy Roger Mintsa Mi Ona, Armel Adana et Ralem Abel Ango devront encore attendre pour être fixés sur leur sort.