Face à la situation qui secoue actuellement le centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la directrice générale de la structure, Dr Marie-Thérèse Vane Ndong-Obiang a reçu le collectif des sage-femmes ce matin et la situation s'emble s'être calmée. C'est du moins l'avis d'un proche du dossier.
"ll n'y a pas que les sage-femmes qui sont concernées. C'est tout le personnel de l'hôpital. Le CHUL traîne ces impayés en raison de la situation de trésorerie tendue et induite par la gratuité des soins imposée toute l'année 2020 à cause du covid-19. Le CHUL avait été réquisitionné et placé en mode Covid-19", croit savoir une source proche du dossier.
Aussi, le personnel du département gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville a décidé, le 31 mai dernier, de fermer l’accès à leur service. Objectif: interpeller la direction générale de l’hôpital sur les conditions de travail et exiger le paiement de 15 mois d’arriérés de quote-part. Pour rappel, la sage-femme ou le maïeuticien est un professionnel de la santé accompagnant la femme enceinte avant, pendant et après l'accouchement. Le métier tire historiquement ses origines de la fonction d'accoucheur.