Contigu au ''Palmier doré'', l'endroit ne passe pas inaperçu au cœur de Libreville. Une trentaine des toiles du peintre y sont actuellement exposées.
Ce n’est pas très tôt, diront ceux qui connaissent son cheminement. Georges Mbourou, l’un des artistes les plus représentatifs de la peinture gabonaise, sort enfin de l’ombre. Il vient d’ouvrir une galerie d'arts (au sens noble du vocable) à Libreville.
Sauf à ne pas y prêter attention, l’endroit est facilement repérable au centre-ville de Libreville. Tout juste à côté du Palmier doré, face au siège social de la Société nationale de bois du Gabon (SNBG).
' 'C'est pour avoir une visibilité'', confesse le maître des lieux. L'endroit s'appelle "Efaro". Un vocable qui signifie plein de choses (grâce, droiture, élégance, amour, beauté, etc.) dans une des langues du Gabon, l'omyènè.
La galerie servira aussi à la commercialisation des œuvres du peintre, mais également à les diversifier sur d'autres supports, à l'instar des cartes postales.
La galerie "Efaro" se veut tout autant un cadre d'expositions des confrères gabonais et étrangers. Seule condition : la ' 'qualité'', insiste Georges Mbourou, qui s’accommode mal de l’à-peu-près dans la création artistique.
Et pour souligner l'importance d'un espace comme le sien, l'artiste tient à ce que la nuance entre une galerie d'arts et une boutique d'arts soit connue. De même que la perception qu'a le public de l'art (acte de création concourant à l'esthétique, affectant la sensation et l'affect) et de l'artisanat (dimension utilitaire de la création) . La galerie Efaro est donc ouverte '' à tous ceux qui aiment l'art''.
Issa IBRAHIM
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